Effervescences jubilatoires de mages
Clignotements d´images insolites ciselées sur la foudre
Ô zone d´ombre ou de lumière fantasmée de gestes…
De points de suspension en suspens latents
Le poème est cette barque de cristal flottant sur mers bleues
Oreillers d´agent de blanches écumes lumineuses
Trop d´étincelles nageant dans les yeux du poète
Arcs-en-ciel heureux chantant sur ses épaules d´ombre
Rideau de fleurs nuancées de couleurs-réverbères
Kaléidoscopiques reflets riches de sens et d´essence
Enluminures d´azur douces blessures
Coloris-panoplies de sources fraiches-limpides
Leitmotivs- magnétisme du cosmos métallique-giratoire
Le poème ne connaitra pas la face mangée de l´abîme
Ni les lucioles les nébuleuses les protubérances lunaires
Le poème rêve la magique constellation sur sa tête de sphinx
Ô psychopathe-croquemitaine ou vampire hideux
Je ne suis pas poète pour poète mais pour marcher sur le gouffre
Sisyphe s´assoit sur le rocher pas trop loin
Alchimistes-effrontés dans les parages
Evasion de bisons ou transmigration suprême
Crépuscule des totems ou des tabous loufoques
La transhumance se fait à distance insulaire
Ô overdose métempsychose ou nirvana
Théâtre d´ombres ou élans vertigineux vers la lumière
Culmination astrale qui pointe du doigt…
Parenthèses ouvertes guillemets ouverts non fermés
Chandelles magiques-mystiques allumées dans l´ombre
Les âmes s´y joignent par voie/voix onirique
Bribes de voix fragmentées-segmentées
Dans la convergence-connivence d´un complot qui piège
Complicité de mots de signes ou de vocables pour enjôler Cronos
© Raynaldo Pierre Louis
Mardi 10 juin 2014